Magdebourg au début du XXème siècle
1907 |
Le théâtre central ouvre ses portes au public, place Kaiser-Wilhelm. Il commence par proposer un programme de spectacles de variété, puis des opérettes. Une année après son ouverture, il avait déjà accueilli 385.129 spectateurs. Les écoles de construction mécaniques associées investissent leurs nouveaux locaux près de la porte Krökentor. |
1908 |
La ville fait acquisition des terrains industriels situés entre Neustadt et Rothensee. Le village de Rothensee est rattaché à l’agglomération et les travaux de construction de la gare de triage commencent. Hans Grade entreprend sur la rive droite de l’Elbe le premier vol motorisé en Allemagne, en décollant de la prairie nommée « Cracauer Anger ». |
1910 |
Cracau, Fermersleben, Lemsdorf, Prester, Salbke et Westerhüsen sont rattachés à l’agglomération. Magdebourg compte alors 279.629 habitants. |
1912 |
Magdebourg perd officiellement son statut de forteresse. |
1918/19 |
La Révolution allemande (Novemberrevolution en allemand) gagne Magdebourg. Le 3 novembre, quelque 30.000 manifestants se rassemblent dans le parc Roterhorn. Après l’assassinat d’un marin de passage à la gare principale, les syndicats appellent à la grève générale. (7 novembre) Le lendemain, des manifestants se rassemblent par milliers sur la place de la cathédrale, à la suite de quoi un conseil d’ouvriers et de soldats est élu. Pour maintenir l’ordre et la sécurité, le conseil recourt à la création d’une milice. Le début de l’année 1919 est le théâtre de débordements de groupes extrémistes. Des échauffourées ont de nouveau lieu au mois d’avril. Une manifestation organisée sur la place de la cathédrale est réprimée dans le sang. Les troupes gouvernementales, sous le commandement du Général Maercker, font 10 morts et 39 blessés graves. La Révolution allemande (Novemberrevolution en allemand) gagne Magdebourg. Le 3 novembre, quelque 30.000 manifestants se rassemblent dans le parc Roterhorn. Après l’assassinat d’un marin de passage à la gare principale, les syndicats appellent à la grève générale. (7 novembre) Le lendemain, des manifestants se rassemblent par milliers sur la place de la cathédrale, à la suite de quoi un conseil d’ouvriers et de soldats est élu. Pour maintenir l’ordre et la sécurité, le conseil recourt à la création d’une milice. Le début de l’année 1919 est le théâtre de débordements de groupes extrémistes. Des échauffourées ont de nouveau lieu au mois d’avril. Une manifestation organisée sur la place de la cathédrale est réprimée dans le sang. Les troupes gouvernementales, sous le commandement du Général Maercker, font 10 morts et 39 blessés graves. |
1921 |
Bruno Taut se rend à Magdebourg où il officie en tant qu’architecte conseil de la ville. Pendant ses trois années d’activité, il marque significativement l’architecture de Magdebourg. Il dresse entre autres le premier plan d’occupation des sols et conçoit le hall d’exposition "Land und Stadt". Il reçoit le soutien de la population pour son projet de décoration colorée des façades de maisons et esquisse des plans pour la construction de quartiers résidentiels avec espaces verts. |
1925 |
L’aérodrome du Großer Cracauer Anger est mis en service. |
1926 |
Le tramway dessert Schönebeck. |
1927 |
Après seulement quelques mois de travaux, la Stadthalle (salle polyvalente) est inaugurée à l’occasion de l’Exposition allemande de théâtre. Elle peut accueillir jusqu’à 5.000 personnes. L’ossature métallique a été dessinée par l’urbaniste Johannes Göderitz. Le bâtiment fait 100 mètres de long, 50 mètres de large et 22 mètres de haut. |
1933 |
Le maire Ernst Reuter est contraint de démissionner avant d’être placé en détention préventive. |
1938 |
La construction de l’élévateur à bateaux de Rothensee est achevée. |
1945 |
Le 16 janvier, des milliers d’habitants de Magdebourg perdent la vie lors des bombardements les plus dévastateurs que la ville n’ait jamais connus. La vieille ville est rasée à 90%, tandis que le degré de destruction de la ville, considérée dans son ensemble, atteint 60%. Les industries les plus touchées sont les usines de Krupp-Gruson-Werk, de Junkerswerk et de la Brabag. Des centres d’accueil sont installés en périphérie de la ville. Les survivants et les personnes ayant perdu leur domicile pendant les bombardements peuvent s’y réfugier. Des trains spéciaux conduisent les personnes sans emploi et les enfants à la campagne. Avec au total six millions de mètres cubes de décombres, soit vingt mètres cubes par habitant à la fin de la guerre, Magdebourg fait partie des trois villes les plus détruites d’Allemagne, derrière Dresde et Cologne. |